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Maison d'écrivains (le Blog)

Le bonheur est dans le RER….

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Le liseur de 6h27
Jean-Paul Didierlaurent – Editions Au Diable Vauvert

Auteur de nouvelles, Jean-Paul Didierlaurent nous enchante avec son premier roman, un conte de fées moderne, mettant en scène « les invisibles », ces gens que l’on ne voit pas, qui ne comptent pas, que l’on ne remarque pas, prisonniers d’une vie monotone, étriquée, fade et sans avenir, engendrée par une société qui n’existe que pour le paraître.

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Ta mère cherchait son assassin…

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Chevrotine
Eric Fottorino – Editions Gallimard

Chevrotine… C’est le nom que l’on donne à des munitions utilisées dans des fusils de chasse à âme lisse pour augmenter la probabilité de toucher une cible en mouvement. Chevrotine… C’est une lettre ouverte. Le roman d’un amour meurtrier. Car Alcide a tué sa femme Laura ; il y a crime oui, mais pas de suspense ; plutôt une tentative de rédemption par les mots.

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A livre ouvert avec Marcus Malte

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« J’ai cueilli ce brin de bruyère
L’automne est morte souviens-t’en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps Brin de bruyère
Et souviens-toi que je t’attends »
L’adieu
– Guillaume Apollinaire

Je ne vais pas en faire l’analyse, je ne sais pas et je n’aime pas faire ça. Simplement dire que, à mes yeux, tout est là : la vie, l’amour, la mort, l’émotion, le temps qui passe, et même un soupçon d’espoir. Je suis touché. Ébloui. Je suis jaloux. Je m’acharne à noircir des pages et des pages pour tenter d’atteindre au même résultat. J’échangerais bien quelques-uns de mes romans contre ces quelques vers. Voilà, c’est dit.

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Le temps et la distance…

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Garden of love
Marcus Malte – Editions Zulma

«Le temps et la distance. Le vent qui chasse. Les eaux qui emportent. La vie. J’ai pensé : même les pires cauchemars s’affranchissent et cessent de nous hanter et meurent de leur belle mort.» Pas sûr, à lire Marcus Malte. Que ce soit dans Les Harmoniques ou Tamara, suite et fin, ou celui-là qui les précède Garden of love, l’auteur installe des atmosphères naturellement brutales.

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Retenir l’inflexibilité sauvage…

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Jane Eyre
Charlotte Brontë – Editions La Pléiade

C’est intimidant d’écrire sur un roman qui a été tout à un moment de sa vie, et l’a traversée pour ne plus la quitter. Un roman qui serait ce qu’Alice va chercher en tombant dans son puits, et nous dit tellement qui on est, qui on reste. Une orpheline qui a rencontré le malheur bien tôt. Une jeune femme ardente fidèle à son désir d’une joie possible. De Jane Eyre, les décennies passant, on retient l’inflexibilité presque sauvage, on retient l’amitié pour Helen Burns et l’amour pour monsieur de Rochester.

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