Menu de navigation

Maison d'écrivains (le Blog)

A livre ouvert avec Sophie Divry

Mis en ligne par

Sophie Divry vient de publier La condition pavillonnaire un troisième roman percutant. Son héroïne, flanquée de mari, amant et enfants s’embourbe dans une vie tout à la fois rétrécie et lâche. Elle écrira cet hiver son quatrième livre à la maison De Pure Fiction.

Lire la suite

Dire dans ses détails un fracas, un éblouissement…

Mis en ligne par

Les fleurs d’hiver
Angélique Villeneuve – Editions Phébus

Poursuivant ma découverte des romans d’Angélique Villeneuve, j’entre dans une oeuvre qui s’emparant de notre langue et l’étirant, en fait une matière surprenante, enveloppante et oui ensorcelante, tant il est vrai que les femmes  d’Angélique Villeneuve sont un peu sorcières. La Jeanne des Fleurs d’hiver est une figure poignante qui emprunte à Maupassant. C’est une vie et deux êtres.

Lire la suite

Ce mystère sous la peau des femmes…

Mis en ligne par

Et rien d’autre
James Salter – Editions de l’Olivier

Pour qui a lu Un bonheur parfait voilà un roman très attendu, et même un roman espéré. L’écriture de James Salter est d’une élégance souveraine, la langue y est un souffle pour dire ce qui ne se dit pas, écrire ce qui ne se raconte pas, la tessiture des émotions, le charnel des sentiments. Le désenchantement est là, partout, la grande affaire de l’existence. On est avec Fitzgerald ou dans certaines scènes des films de Sydney Pollack souvent nimbées d’une lumière dorée pour dire ce qu’il y a de sombre à naître, aimer et perdre.

Lire la suite

La poésie a des mains d’homme…

Mis en ligne par

Le cheval Péguy
Jean-Luc Seigle – Editions Pierre Guillaume de Roux

Jean-Luc Seigle a du style. Après son précédent roman En vieillissant les hommes pleurent, on retrouve dans ce bref récit des fulgurances, une retenue aussi, d’où jaillit une émotion que l’on peut dire d’enfance, une émotion pure. Charles Péguy, Jeanne d’Arc et le temps sont la grande affaire de ce texte mais pas seulement. Il y a aussi le seigle avec lequel la grand-mère et la mère de Péguy rempaillent les chaises.

Lire la suite

Ce sont mes amours que le vent emporte ?

Mis en ligne par

Rien
Emmanuel Venet – Editions Verdier

Après ma première lecture de « Rien », réalisant que comme le narrateur, le héros, le meilleur ami du narrateur quoi qu’il s’en défende, et tous les autres personnages du roman, réalisant donc que comme eux j’avais raté et ma vie amoureuse et ma vie professionnelle, ma vie tout court donc, je me suis demandée si la meilleure manière de rater ma mort serait de l’attendre ou de la provoquer…

Lire la suite