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Maison d'écrivains (le Blog)

Tentative de description…

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Sophie Divry
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

Le causse est très bien exposé au soleil. Pour l’heure, il y en a peu. Je suis sur ce grand plateau surplombant le Lot, parsemé d’arbres de taille moyenne, en majorité des chênes, sans feuilles en cet hiver.

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Sur le causse, les murets blancs comme de vieux os…

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Aline Kiner
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

Même si j’en ai fréquenté qui lui ressemblent, je ne connais pas ce paysage. Dès le soir de mon arrivée, je l’explore. Comme un chat, à pas précautionneux, les pupilles resserrées par le soleil, les narines frémissantes. Je cherche un signe.

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A la maison De Pure Fiction, en plein roman…

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Louise Desbrusses
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

 

Dans les livres trouvés au hasard des bibliothèques toujours une phrase semble avoir été écrite pour me rencontrer au moment nécessaire ; phrase aussi que je peux m’épargner d’écrire : puisque c’est fait.

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Mes voisins ordinaires…

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Sophie Divry
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

Un tarier des prés ; une buse variable ; une pie-grièche à tête rousse (en haut d’un arbre) ; cinquante pinsons des arbres (en colonie) ; un écureuil ; trois moineaux domestiques ; six roitelets huppés ; huit grives musiciennes  (heureusement, pas un jour de chasse) ; trois merles noirs ; dix rouges-gorges ; deux troglodytes mignons (c’est bien leur nom) ; un grimpereau des jardins ; six mésanges à longue queue ; deux mésanges nonnettes ; quatre mésanges bleues ; quatre mésanges charbonnières ; plusieurs geais des chênes ; deux pies bavardes ; trois corneilles noires  ; deux tourterelles turques  ; un pic épeiche dans l’arbre à côté de la maison, et dans la maison, moi. J’ai un très beau nid.

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Seront-ils saufs à la fin ?

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L’homme qui rit – Victor Hugo – Editions Gallimard

« N’extirpez point les vices, si vous voulez avoir des femmes charmantes. Autrement vous ressembleriez aux imbéciles qui détruisent les chenilles tout en raffolant des papillons. » Un peu de légèreté distillée dans ce millier de pages ne nuit pas au propos tant une fois encore, Hugo y explore la noirceur des âmes.

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