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Maison d'écrivains (le Blog)

Une envie d’escalopes panées…

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La condition pavillonnaire
Sophie Divry – Editions Notabilia

Ce livre est diabolique. La vie est plus souvent qu’à son tour infâme, on le sait et ce roman de Sophie Divry n’a de cesse de nous le rappeler, cependant on ne le lâche pas. Avec un culot qui tient sacrément la distance des presque trois cent pages qui suivent, l’auteure commence son histoire sur les chapeaux de roue.

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Les remugles d’une peur muette et criante…

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Big Brother
Lionel Shriver – Editions Belfond

Lionel Shriver s’y entend pour déranger son monde, gratter où cela blesse. Avec Il faut qu’on parle de Kevin, elle a écrit comme personne, la peur de son enfant, l’effroi face à un monstre que l’on a porté, que l’on nourrit et que l’on observe grandir, mesurant l’ombre et le danger de celui que l’on redoute quand on devrait l’aimer le plus.

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L’abomination est ce qui allait de soi…

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Wash
Margaret Wrinkle – Editions Belfond

Un premier roman à trois voix, toutes autant passionnantes l’une que l’autre. L’esclave, le maître et l’accoucheuse. Nous sommes dans une plantation du Sud des Etats-Unis, Wash est cet étalon qui ensemence pour la prospérité du domaine, à ceci près que Wash n’est pas un cheval mais un nègre. « Y en a, je les touche à peine. J’ai appris à me méfier.

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Dire dans ses détails un fracas, un éblouissement…

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Les fleurs d’hiver
Angélique Villeneuve – Editions Phébus

Poursuivant ma découverte des romans d’Angélique Villeneuve, j’entre dans une oeuvre qui s’emparant de notre langue et l’étirant, en fait une matière surprenante, enveloppante et oui ensorcelante, tant il est vrai que les femmes  d’Angélique Villeneuve sont un peu sorcières. La Jeanne des Fleurs d’hiver est une figure poignante qui emprunte à Maupassant. C’est une vie et deux êtres.

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Ce mystère sous la peau des femmes…

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Et rien d’autre
James Salter – Editions de l’Olivier

Pour qui a lu Un bonheur parfait voilà un roman très attendu, et même un roman espéré. L’écriture de James Salter est d’une élégance souveraine, la langue y est un souffle pour dire ce qui ne se dit pas, écrire ce qui ne se raconte pas, la tessiture des émotions, le charnel des sentiments. Le désenchantement est là, partout, la grande affaire de l’existence. On est avec Fitzgerald ou dans certaines scènes des films de Sydney Pollack souvent nimbées d’une lumière dorée pour dire ce qu’il y a de sombre à naître, aimer et perdre.

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