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Maison d'écrivains (le Blog)

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A livre ouvert avec Anuradha Roy

Mis en ligne par le 6-13-24

Bruit du vent, morsure du soleil, cri du chevreuil…

Mis en ligne par le 12-22-22

A livre ouvert avec Cécile Guidot

Mis en ligne par le 10-29-22

Et ma peine toute rentrée…

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A livre ouvert avec Elie Maure

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Odysséennes: cinq femmes homériques…

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Les voix…

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A livre ouvert avec Alexandre Bergamini

Mis en ligne par le 10-20-21

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Météo Littéraire

Anuradha Roy a publié cinq romans. Elle a résidé à la maison De Pure Fiction en ce printemps pour son prochain livre et depuis, les chevreuils, les oiseaux - rouge-gorge familier, huppe fasciée, pivert, coucou - les lézards verts, les libellules bleues, les papillons semblent s’être mis eux aussi à la lecture, la cherchant sous les pétales d’un coquelicot ou au travers du feuillage des oliviers. Peut-être même, tous, envisagent-ils de faire le voyage jusqu’en Inde et l'Himalaya où Anuradha Roy vit, pour la retrouver ; et qui sait elle reviendra. Réalité et fiction sont des mots qui vont très bien ensemble. La force d’un univers, d’un écrivain, c’est aussi de nous faire croire à toutes les histoires, les déposer en nous.

Isabel Desesquelles


Les Rubriques

Un livre définitivement à partager.

Une littérature en toute subjectivité

Deux livres pour une oeuvre.

Rendez-vous avec un écrivain.

Ils répondent aux questions De Pure Fiction.

Territoire littéraire.

Paul Valéry

Paul Valéry

Un regard sur la mer est un regard sur le possible.
Virginia Woolf

Virginia Woolf

J’essaie d’imaginer dans ma tête ce qui se passerait si on pouvait infuser les âmes

Henry de Montherlant

Henry de Montherlant

Il n’y a que les romanciers qui se préoccupent de bannir l’invraisemblable de leurs livres. La vie n’a pas ces scrupules.

Edgar Allan Poe

Edgar Allan Poe

Toute certitude est dans les rêves

Emile Zola

Emile Zola

Vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous dirai, moi je viens vivre tout haut

Jankélévitch

Jankélévitch

  On peut vivre sans art, sans musique et sans philosophie mais mal.
Gustave Flaubert

Gustave Flaubert

Il faut s’habituer à ne voir dans les gens qui nous entourent que des livres.

Somerset Maugham

Somerset Maugham

Croire la jeunesse heureuse est l'illusion de ceux qui l'ont perdue.

Pierre Drachline

Pierre Drachline

Qui ne connaît pas l’ivresse littéraire, ignore qu’il est possible de bondir hors de soi.
Sénèque

Sénèque

Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons ; c’est parce que nous n’osons qu’elles sont difficiles.
Octavio Paz

Octavio Paz

Contre le silence et le vacarme, j'invente la Parole, liberté qui s'invente elle-même et m'invente, chaque jour.

William Faulkner

William Faulkner

La littérature ne sert pas à mieux voir. Elle sert seulement à mieux mesurer l’épaisseur de l’ombre

Virginia Woolf

Virginia Woolf

L'autre côté de l'esprit nous apparaît maintenant - le côté obscur, qui se révèle dans la solitude, pas le côté clair qui se montre en société

Pierre Assouline

Pierre Assouline

Un chef d’oeuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.

André Gide

André Gide

Il ne faut jamais retourner vers les lieux qui nous ont envoûtés.

Marcelle Delpastre

Tu feras sortir de l’ombre chaque chose elle-même, comme jadis jamais elle ne l’avait été

Mark Twain

Mark Twain

La différence entre la fiction et la réalité, c’est que la fiction doit être crédible

Varlam Chalamov

Varlam Chalamov

Ne crains rien, ne demande rien, ne crois rien.

Jaume Cabré

Jaume Cabré

Plus que les choses, ce qui est important c'est l'espoir que l'on projette sur elles. C'est ce qui nous rend humains."

Hélène Cixous

Hélène Cixous

La vie est une chasse

Paul Valéry

Paul Valéry

Celui même qui veut écrire son rêve se doit d’être infiniment éveillé.

Erri De Luca

Erri De Luca

A travers les pages on voit dehors... L’enceinte des livres, petite comme le panier d’une montgolfière, ouvre sur tout.

Victor Hugo

Victor Hugo

L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement. l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir.
William Faulkner

William Faulkner

Le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé.
Marguerite Yourcenar

Marguerite Yourcenar

Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été des livres

Italo Calvino

Italo Calvino

Un classique est un livre qui n’a jamais fini de dire ce qu’il a à dire.

Hélène Cixous

Hélène Cixous

Lire et vivre sont des synonymes. Lire c’est écrire, c’est le premier temps de l’écriture

Federico Fellini

Federico Fellini

Il n’est pas nécessaire que les choses qu’on montre soient authentiques. Ce qui doit être authentique, c’est l’émotion

George Eliot

George Eliot

Être poète, c’est avoir une âme dans laquelle le savoir se mue instantanément en sentiment, et où le sentiment renvoie des éclairs comme s’il était un nouvel organe de connaissance.

Paul Valéry

Paul Valéry

Celui même qui veut écrire son rêve se doit d'être infiniment éveillé.
W. Somerset Maugham

W. Somerset Maugham

S’abandonner au bonheur c’est peut-être accepter la défaite.

Charlotte Brontë

Charlotte Brontë

La préférence passionnée pour le merveilleux, l’étonnant et le sauvage, l’étrange, le stupéfiant et le déchirant

Henry James

Henry James

Isabelle avait une certaine hauteur d'imagination, qui lui rendait bien des services, et lui jouait aussi plus d'un tour. Elle passait le meilleur de son temps à rêver de beauté, de courage et magnanimité. Elle gardait l'espoir infaillible de ne jamais faillir.
Annie Ernaux

Annie Ernaux

La littérature n’est pas la vie, elle est ou devrait être l’éclaircissement de l’opacité de la vie.

Charles Juliet

Charles Juliet

Ecrire c’est inventer le vrai.

Annie Ernaux

La mémoire ne s’arrête jamais. Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l’histoire.

Jean Anouilh

Jean Anouilh

On n’est jamais seul. On est avec soi

Clarice Lispector

Je suis entrée dans une librairie qui m’a parue être le monde où j’aimerais habiter

Jean Giono

Jean Giono

Il y a des choses qui sont ininventables ou qui paraissent être ininventables, ce sont précisément celles-là qu’il faut inventer

Vaclav Havel

Vaclav Havel

Le seul combat perdu d’avance est celui auquel on renonce.

Articles les plus récents

Toute une vie à l’heure…

Mis en ligne par

Franck Magloire  – Ouvrière – Editions Point Seuil

Toute une vie à la chaîne, celle d’une usine dont le nom a pénétré toutes les cuisines. Pendant trente ans avant que l’aube ne pointe, l’héroïne de ces pages va s’y arrimer. A Moulinex, Franck Magloire oppose Ouvrière, bien plus qu’une revanche ou une victoire, c’est là un grand livre. Et le découvrant, on désire que ce texte lui aussi entre dans toutes les maisons. Un espoir autrement plus juste que ce nom donné à la zone industrielle dite de l’Espérance, où se rend la mère de l’auteur quand tous dorment encore. « Je ne veux pas fixer et transporter trop d’empreintes de l’usine sur moi ni en disperser dans toute la maison… pour moi, pour mes enfants, je veux garder une bonne image… le temps pour romancer m’est compté… il est cinq heures trente du matin et il me faut aller travailler, je dois être à l’heure. » Alors que le fils écoute sa mère, et décortique sa pensée, écrit sa pudeur et sa dignité, elle, se « rappelle les moments où nous étions deux en un, et que je passais ma main en rond sur lui. » Une femme raconte, elle se raconte, jamais elle ne se pose en juge ou en victime mais tout autant que son fils qui l’écoute et sait si bien nous la donner à entendre, combien elle nous élève. Ce livre est une rencontre,  après on se débrouille comme on peut avec notre indifférence, nos approximations, une lâcheté, et on la suit cette femme les yeux grands ouverts parce qu’avec elle, oui, les mots débordent de la page, ils débordent de son âme et ils nous entourent. On pense à Maupassant, à son « La vie n’est jamais si bonne ni si mauvaise qu’on le croit», à ce que l’existence ici a d’immense et de terrible. Immense la parole d’un fils tout entier à sa mère, terrible la violence de chaque jour toutes ces années de servitude, pour une paye, pour garder son travail, avoir un toit, quand un jour on a été cette jeune fille dans les bras de son premier amour avec  « L’impression d’une feuille de papier qui se détache suivant les pointillés… Je ne pouvais dire exactement si quelque chose commençait, ou bien se terminait. » Mais elle le dit exactement ce matin troué de nuit où elle est allée jusqu’à L’Espérance demander une place à l’usine.

Franck Magloire  – Ouvrière – Editions Point Seuil

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Et la boucle… n’est pas bouclée…

Mis en ligne par

Shmuel T. Meyer  – Le périmètre de l’étoile – Editions Gallimard

Cela débute par un shampoing et une coupe rafraîchissante au rasoir dans le salon de coiffure de Shlomo Weinberg. Père et fils côte à côte « des jumeaux capillaires » mais voilà la guerre des Six-Jours passe par là ou plutôt une balle perdue et c’est ainsi qu’un jeune garçon se retrouve chez un coiffeur pour dames ! Pas exactement à sa place…

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La mariée était trop belle…

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Gustave Flaubert  – Madame Bovary – Editions Folio

Elle est toujours surprenante l’emprise d’un chef-d’oeuvre. On y revient presque sur la pointe des pieds, redoutant que cette fois, parce qu’on l’a déjà lu et relu, parce que tout a été écrit sur ce roman, et beaucoup à partir de ce roman.

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Eclairer les plus intenses obscurités…

Mis en ligne par

Russel Banks  – De beaux lendemains – Editions Actes Sud

« Notre façon de considérer la mort dépend de l’image qui nous en est préparée par nos parents et les gens qui les entourent, et de ce qui nous arrive au tout début de notre vie. Et si on avait une juste conception de la mort – comparable à la certitude qu’on a de la réalité des impôts,

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Ecrire, dire, lire…

Mis en ligne par

Flore Grimaud  – Je descends souvent dans ton coeur – Editions Les Cygnes

Voilà un texte pour le théâtre, pour la scène, pour être entendu à voix haute, et on le lit par coeur, comme ces poésies que l’on apprend enfant pour partir sur les traces de la beauté. Chaque page ici fourmille d’idées, d’inventivité, d’énergie et d’un chagrin, celui de Perle, non pas face mais avec quasi dans sa mère qu’un cancer grignote à long feu.

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