Menu de navigation

Maison d'écrivains (le Blog)

L’écrivain et l’abri…

Mis en ligne par

Marie Van Moere
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

J’ai écrit mon premier livre chez moi, à la faveur de la nuit, accoudée à une grande table en bois massif d’une enseigne suédoise, derrière une large verrière qui laissait passer le froid de l’hiver et la fraîcheur en été. Quand le noir devenait trop envahissant, je ramassais mes affaires et me calais dans la petite cuisine. C’était rare.

Lire la suite

Le boudin de Cajarc avec plein de moutarde…

Mis en ligne par

Marie Van Moere
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

J’aime : Arriver, rencontrer, partager, la belle, le bureau en lave émaillée, la vue sur les bosquets de chênes et le plateau du Quercy, la couleuvre dans le mur de pierres sèches, les deux grosses boules lumineuses la nuit, les films et les livres sur le cinéma (la biographie de Clint Eastwood, l’essai sur Kubrick), les westerns, le bourguignon de Cajarc (avec plein de pâtes),

Lire la suite

Pierre Drachline

Mis en ligne par

Qui ne connaît pas l’ivresse littéraire, ignore qu’il est possible de bondir hors de soi.

Lire la suite

Orage et coup de foudre…

Mis en ligne par

Léa Lescure
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

 

Il y a eu un orage hier soir, ici face aux fenêtres de la maison De Pure Fiction. Un bel orage plein de spasmes de foudre dessinant un collier aux nuages en bord de trombes, ou picotant la terre entre les arbres vert sombre. Par jeu de persistance rétinienne, chacun des éclairs offrait après eux leur négatif violacé tirant sur le rose, en raison sans doute des dernières lumières du soleil finissant.

Lire la suite

Seule sous le ciel profond…

Mis en ligne par

Léa Lescure
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction

Quel plaisir, après bientôt deux mois ici parmi les arbres et sous le ciel profond, seule face au document Word qui deviendra un roman, de se livrer à l’opération jubilatoire du bilan où rien ne correspond – à quelques jours de mon retour à la vie citadine – à ce que j’avais imaginé vivre en la quittant en mars.

Lire la suite