Ayahuasca plutôt qu’antibiotiques !
Louise Desbrusses
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction
Dans ses « Leçons américaines » (épuisé) Calvino rappelle que Persée, pour ne pas être pétrifié en combattant Méduse, dirige ses yeux vers le reflet du monstre dans son bouclier : « son regard se pose sur ce qu’une vision indirecte est seule en mesure de lui révéler. «
Lire la suiteDans la ville d’entre les causses…
Emmanuelle Pagano
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction
Je n’ai pas voulu attendre la fin de ma résidence pour retourner voir mon oncle dans la ville d’entre les causses. Refusant de s’alimenter, de parler, de boire, arrachant les sondes et les perfusions que les infirmiers introduisaient dans son nez et ses veines pour tenter de l’hydrater et le nourrir,
Lire la suiteIl n’était plus lui-même, seulement un de mes personnages…
Emmanuelle Pagano
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction pour son livre à paraître en janvier Sauf Riverains
Juste avant ce voyage vers le lieu d’écrire, alors que je cherchais un sens et une fin à mon livre, mon oncle, celui qui savait tout, a eu deux accidents vasculaires qui l’ont définitivement désorienté. En traversant la ville, j’ai fait un petit écart pour aller le voir au lieu-dit de Cayssiol, dans cet hôpital psychiatrique où il était désormais patient.
Lire la suiteL’histoire d’une vallée ennoyée…
Emmanuelle Pagano
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction
J’ai quitté le plateau où je vis pour le Grès bas, sur les causses du Quercy. J’y écris l’histoire d’une vallée ennoyée et des plateaux qui l’entourent, d’autres grands et petits causses. Entre ces deux pays désertés, il a fallu traverser une ville.
Lire la suiteL’écrivain et l’abri (suite) …
Marie Van Moere
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction
La maison est basse. C’est la tanière dont j’avais besoin. Elle ressemble à une bergerie ancienne. Elle n’est pas rénovée, elle est restaurée. Restaurée. Reprenons. C’est la tanière dont j’avais besoin : je suis une ourse. Je supporte difficilement mes congénères, donne le change avec joie un moment avant le repli intérieur que je ne contrôle pas toujours. Je suis une ourse avec deux petits.
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