Que reste-t-il de nos rêves ?
Que de l’oubli – Pauline Guéna –
Editions Robert Laffont
Ce troisième roman de Pauline Guéna déroute d’abord le lecteur, suscitant de nombreuses questions pour relier les personnages entre eux. Et puis soudain tout s’éclaire, on comprend tout. Ce sont des instants qui appartiennent au quotidien, tels que chacun peut les vivre, des rêves et des aspirations de jeunesse, perdus et contrariés par la vie. Ces moments-clés de l’existence des personnages où des destins se forgent, sont décrits d’une façon remarquable par l’auteur.
Lire la suitePas de chemin de retour…
Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez
Editions du Seuil
Toujours se rappeler, « que la mémoire ne comporte pas de chemin de retour », comme l’écrit Gabriel Garcia Marquez dans Cent ans de solitude. Ceci dit son roman creuse un sillon sans pareil dans la mémoire du lecteur. Roman monde, roman historique dans le sens où il pourrait faire parti du trio de tête dans un siècle s’il ne devait rester que trois livres…
Lire la suiteQue la force soit avec nous !
Long week-end – Joyce Maynard – Editions Philippe Rey
Allez…je me lance ! Autant lire est un bonheur tous les jours renouvelé par tant de précieuses lectures, pour ma part très variées, autant écrire… oups ! Et pourtant l’exercice me tient à coeur. Joli moment que ce Long week-end de Joyce Maynard. Une parenthèse qui met du baume au coeur et ravive notre envie de croire envers et contre tout à notre étoile, aussi infime soit-elle.
Lire la suiteLe non dit pour crier ce qui étouffe…
Jean-luc Seigle en deux titres
En vieillissant les hommes pleurent – Editions Flammarion
La nuit dépeuplée – Editions Flammarion
D’abord il y a ces mots En vieillissant les hommes pleurent qui nous presse de lire la suite. Un roman où évoquant la guerre l’auteur parle d’un « nœud qui étranglait sa mémoire. »
Lire la suiteSa légitimité d’homme, tout se délitait…
L’année de l’éclipse – Philippe de la Grenadière
Editions Sabine Wiespieser
« Il ne comprenait plus le monde, ne l’aimait plus. Ou plutôt c’est ce qui le minait, il ne s’aimait plus. Tout ce qui l’avait animé jusque-là, et comme sexué, le goût, la passion qu’il avait nourri pour la vie, et qui en retour l’avaient constitué en tant qu’être vivant, lui avaient donné cette place qu’il avait longtemps penser occuper ici-bas, bref, sa légitimité d’homme, tout se délitait, partait en lambeaux. »
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