La vitesse des arbres immobiles… (suite 6)
Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
Cette vague indolente de chênes et cornouillers
Qui ne connait
Ni l’écume ni le ressac, ni la pitié
Moi
La vitesse des arbres immobiles… (suite 5)
Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
Ce jour-là, on avait pris la route avant le lever du soleil. Je frissonnais dans mes culottes courtes que l’on n’appelait pas encore short. Porte d’Italie, nous roulions vers l’Italie.
Lire la suiteLa vitesse des arbres immobiles… (suite 4)
Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
8 mai 2017 (librement inspiré par qui vous savez, l’immense génie d’Elsa, le méchant de Staline)
Il y avait la cohorte de la haine à l’haleine chargée
Le faux nez d’un Doriot, d’un Déat en veste de velours
La vitesse des arbres immobiles… (suite 3)
Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
Tentation du malheur partagé. Je crois que ceux qui votent Front National ne cherchent pas le « meilleur à venir pour eux-mêmes ou pour les leurs » mais le malheur partagé pour tous les autres.
Lire la suiteLa vitesse des arbres immobiles… (suite 2)
Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
La pluie a organisé son grand retour. ( Et il pleut sur le causse comme il ne pleut pas sur la ville. ) La ville, oui, la ville et la pluie sur l’asphalte. Le causse, oui le causse où la pluie engrosse l’herbe et la forêt. ( J’ai appris aujourd’hui qu’il n’est pas bien vu d’adopter un enfant en Turquie. ) Chaque goutte de pluie comme un grand roman qui s’écrit.
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