La vitesse des arbres immobiles… (suite 3)
Mis en ligne par Laure le 22 07 17

Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
Tentation du malheur partagé. Je crois que ceux qui votent Front National ne cherchent pas le « meilleur à venir pour eux-mêmes ou pour les leurs » mais le malheur partagé pour tous les autres. Je vis dans un monde où l’esprit s’incline devant la bêtise brodée d’or (d’après W. Shakespeare – Timon d’Athènes VI-3) De combien de peau faudra-il envelopper ma douleur soudaine. L’emmailloter de coton, de laine, de lin, de bois, de fer, de béton ? Ma tristesse qui garrotte aussi surement qu’un habile bourreau. Qui me mord à la gorge en serrant des mâchoires. Épuise en sang et en caillots ce que je ne pleure plus.
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Un chef d’oeuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
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Celui même qui veut écrire son rêve se doit d'être infiniment éveillé.
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Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons ; c’est parce que nous n’osons qu’elles sont difficiles.
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La littérature n’est pas la vie, elle est ou devrait être l’éclaircissement de l’opacité de la vie.
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Un regard sur la mer est un regard sur le possible.
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Il n’y a que les romanciers qui se préoccupent de bannir l’invraisemblable de leurs livres. La vie n’a pas ces scrupules.
Federico Fellini
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A travers les pages on voit dehors... L’enceinte des livres, petite comme le panier d’une montgolfière, ouvre sur tout.
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Être poète, c’est avoir une âme dans laquelle le savoir se mue instantanément en sentiment, et où le sentiment renvoie des éclairs comme s’il était un nouvel organe de connaissance.
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Jaume Cabré
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Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été des livresClarice Lispector
Je suis entrée dans une librairie qui m’a parue être le monde où j’aimerais habiterAnnie Ernaux
La mémoire ne s’arrête jamais. Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l’histoire.
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Isabelle avait une certaine hauteur d'imagination, qui lui rendait bien des services, et lui jouait aussi plus d'un tour. Elle passait le meilleur de son temps à rêver de beauté, de courage et magnanimité. Elle gardait l'espoir infaillible de ne jamais faillir.
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