L’enfance retrouvée…
Patrice Pluyette
lors de sa résidence à la maison De Pure Fiction
Pour moi l’enfance est inextricablement liée au temps des vacances quand, libre et léger, délesté des soucis de la scolarité, je passais plusieurs semaines à la campagne seul avec ma grand-mère dans mon village natal. C’est ce que j’ai ressenti tout au long de mon séjour à la maison de Pure Fiction : le sentiment d’une enfance retrouvée, où rien n’est impossible, où le temps s’est arrêté, où l’énergie déborde, où la créativité bat à plein régime. Ecrire, à mon sens, c’est retrouver la force de l’enfance, encore là, tapie au fond de nous. Un adulte n’est rien de moins qu’un enfant plus grand, un château construit sur une salle aux trésors. Comme un écrivain. Et le travail de l’écrivain est d’aller chaque jour à la recherche de ce trésor, dans cette salle royale et mystérieuse bâtie tout au fond de nous. La maison de Pure Fiction offre cette possibilité. Et c’est un luxe.