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Maison d'écrivains (le Blog)

Jean-François Manier

Face au risque de n’avoir plus à déguster dans un avenir proche qu’une littérature

«fast-food», il me paraît urgent de résister aux pouvoirs grandissants des gestionnaires de la culture.

Le livre est un tel enjeu qu’il exige d’autres critères de valeur que sa seule vitesse de rotation. Et je crois même que son irremplaçable richesse tient à ses lenteurs, à ses pesanteurs. Ce sont ces contraintes qui font du livre cette liberté qui dure.

Oui, il faut un temps pour le livre […] Le temps du lent émerveillement. Celui de l’urgence d’aimer.