A livre ouvert avec Stéphanie Hochet
Stéphanie Hochet, lors de sa venue à la maison de Pure Fiction a choisi dans le cadre des soirées organisées à Figeac Les écrivains font leur cinéma, de programmer La nuit du chasseur. Cette perle noire, unique film de son réalisateur, offre bien des points de rencontre entre cette oeuvre de fiction qui défie le temps, et le travail littéraire, romans et essais, de Stéphanie Hochet.
Racontez-nous où commence un livre
Un livre commence à partir d’une envie, d’une intuition, l’idée qu’il y a quelque chose à creuser quelque part.
Avez-vous des rituels d’écriture ? Pouvez-vous nous dire ce temps suspendu de quand on écrit
Il faut que je sois au calme, que personne ne me parle ou ne me regarde. Je m’immerge dans l’écriture, mais il m’arrive d’en ressortir pour faire autre chose si ça ne vient pas, puis j’y retourne.
Quand vous lisez, vous êtes où, vous êtes qui ? Que se passe-t-il alors ?
Je suis totalement happée par la lecture, à l’écoute de ce que dit l’auteur. Sensible au fond et à la forme. En tant que critique littéraire, je ne « juge » pas immédiatement, j’attends d’entrevoir l’intérêt, les qualités de l’auteur.
Si vous deviez être une phrase quelle serait-elle ?
« [Elle] connut la mélancolie des paquebots »
Racontez-nous votre Il était une fois… une maison d’écrivains
Il était une fois dans l’ouest, une cow-girl solitaire dans le Lot.
Aux mots nature et horizon, à celui de Lot ou Midi-Pyrénées, par quels mots répondez-vous ?
Exotisme, évasions.
Vous ferez quoi Stéphanie Hochet quand vous serez grande ?
Janséniste.