Derrière les portes invisibles…
Mis en ligne par Laurence le 12 12 13

Jacque Gélat en deux titres
La couleur inconnue – Editions José Corti
Le plaisir du diable – Editions José Corti
Quand j’ai demandé à Eric Faye quels étaient les écrivains contemporains qu’il aimait, il m’a parlé de quelques uns que je connais et de Jacques Gélat.
Forte de cette prescription, j’ai lu d’une traite Le Plaisir du Diable, Le Traducteur, Le Traducteur Amoureux. J’en aime l’écriture brillante, belle, ciselée, rythmée. Elle m’enchante.
Quelques mots sur La couleur inconnue. Que se cache-t-il derrière les portes invisibles ? De quels silences, de quels mystères les liens que nous entretenons avec nos plus proches sont-ils issus ? Que savons nous de notre passé ? On entre dans cette atmosphère mystérieuse, dans ce secret dévoilé avec un immense bonheur.
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Isabelle avait une certaine hauteur d'imagination, qui lui rendait bien des services, et lui jouait aussi plus d'un tour. Elle passait le meilleur de son temps à rêver de beauté, de courage et magnanimité. Elle gardait l'espoir infaillible de ne jamais faillir.
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Contre le silence et le vacarme, j'invente la Parole, liberté qui s'invente elle-même et m'invente, chaque jour.
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Il n’y a que les romanciers qui se préoccupent de bannir l’invraisemblable de leurs livres. La vie n’a pas ces scrupules.
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Erri De Luca
A travers les pages on voit dehors... L’enceinte des livres, petite comme le panier d’une montgolfière, ouvre sur tout.
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Un chef d’oeuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
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Le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé.
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