Que faire de cette violence ?
Jérôme Ferrari en deux titres
Où j’ai laissé mon âme – Editions Actes Sud
Un dieu un animal – Editions Actes Sud
D’abord il faut citer Jérôme Ferrari : « si on était certain de ne jamais rencontrer aucun lecteur, il deviendrait impossible d’écrire.»
Jérôme Ferrari semble habité par la violence. La violence physique, morale, psychique. La violence sous toutes ses formes est indissociable de l’essence même de l’homme. C’est un thème central dans son œuvre. Tout aussi présente, la recherche de nature mystique qui transcende cette violence pour y trouver une possibilité d’amour. Mais en l’absence d’un au-delà espéré et d’un amour possible, que faire de cette violence ?
Jérôme Ferrari s’interroge, il nous interroge sur le mal, sur la fascination de l’homme pour le mal, sur la fascination pour l’ennemi intérieur ou identifié et aussi sur le passé, la persistance du passé, sorte d’éternité inscrite dans le présent.