A la maison De Pure Fiction, en plein roman…
Louise Desbrusses
lors de sa résidence d’écriture à la maison De Pure Fiction
Dans les livres trouvés au hasard des bibliothèques toujours une phrase semble avoir été écrite pour me rencontrer au moment nécessaire ; phrase aussi que je peux m’épargner d’écrire : puisque c’est fait.
A la maison De Pure Fiction, en plein roman, ce fut dans En vivant, en écrivant de Annie Dillard (éditions 10/18) trouvé sur une étagère : » Je ne peux pas imaginer projet plus navrant que de se bagarrer pendant des années pour écrire un livre qui essaie de plaire avant tout à des gens qui ne lisent pas » et à qui parut faire écho » Federman hors limites : rencontre avec Marie Delvigne (éditions Argol), reçu là-bas par la poste après que je l’ai convoité quelques semaines plus tôt sur une étagère amie : » Pour moi Diderot est un maître, il ne crée pas de cadre spatial et temporel bien précis, ses personnages ne sont pas bien campés, comme on dit à la cacadémie. Pour moi ses personnages sont davantage des voix, des créatures de fiction. »
Que serait un livre écrit au fil des ans et des lectures et des phrases retenues : une autobiographie ?