La poésie a des mains d’homme…
Le cheval Péguy
Jean-Luc Seigle – Editions Pierre Guillaume de Roux
Jean-Luc Seigle a du style. Après son précédent roman En vieillissant les hommes pleurent, on retrouve dans ce bref récit des fulgurances, une retenue aussi, d’où jaillit une émotion que l’on peut dire d’enfance, une émotion pure. Charles Péguy, Jeanne d’Arc et le temps sont la grande affaire de ce texte mais pas seulement. Il y a aussi le seigle avec lequel la grand-mère et la mère de Péguy rempaillent les chaises.
Lire la suiteCe sont mes amours que le vent emporte ?
Rien
Emmanuel Venet – Editions Verdier
Après ma première lecture de « Rien », réalisant que comme le narrateur, le héros, le meilleur ami du narrateur quoi qu’il s’en défende, et tous les autres personnages du roman, réalisant donc que comme eux j’avais raté et ma vie amoureuse et ma vie professionnelle, ma vie tout court donc, je me suis demandée si la meilleure manière de rater ma mort serait de l’attendre ou de la provoquer…
Lire la suiteLe bonheur est dans le RER….
Le liseur de 6h27
Jean-Paul Didierlaurent – Editions Au Diable Vauvert
Auteur de nouvelles, Jean-Paul Didierlaurent nous enchante avec son premier roman, un conte de fées moderne, mettant en scène « les invisibles », ces gens que l’on ne voit pas, qui ne comptent pas, que l’on ne remarque pas, prisonniers d’une vie monotone, étriquée, fade et sans avenir, engendrée par une société qui n’existe que pour le paraître.
Lire la suiteTa mère cherchait son assassin…
Chevrotine
Eric Fottorino – Editions Gallimard
Chevrotine… C’est le nom que l’on donne à des munitions utilisées dans des fusils de chasse à âme lisse pour augmenter la probabilité de toucher une cible en mouvement. Chevrotine… C’est une lettre ouverte. Le roman d’un amour meurtrier. Car Alcide a tué sa femme Laura ; il y a crime oui, mais pas de suspense ; plutôt une tentative de rédemption par les mots.
Lire la suiteLe temps et la distance…
Garden of love
Marcus Malte – Editions Zulma
«Le temps et la distance. Le vent qui chasse. Les eaux qui emportent. La vie. J’ai pensé : même les pires cauchemars s’affranchissent et cessent de nous hanter et meurent de leur belle mort.» Pas sûr, à lire Marcus Malte. Que ce soit dans Les Harmoniques ou Tamara, suite et fin, ou celui-là qui les précède Garden of love, l’auteur installe des atmosphères naturellement brutales.
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