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Maison d'écrivains (le Blog)

L’homme est au cœur de tout, avant Dieu…

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Parle-leur de batailles,  de rois et d’éléphants – Mathias Enard –
Editions Babel

C’est à Kipling qu’un saddhu du nord de l’Inde confia le secret. Tu veux des lecteurs ? Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants. Et n’omets pas de leur parler d’amour. Car en matière d’histoires ce sont tous des enfants. Mathias Enard a reçu cinq sur cinq le vieux sage squelettique et blanc de cendres.

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Que reste-t-il de nos rêves ?

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Que de l’oubli – Pauline Guéna –
Editions Robert Laffont

Ce troisième roman de Pauline Guéna déroute d’abord le lecteur, suscitant de nombreuses questions pour relier les personnages entre eux. Et puis soudain tout s’éclaire, on comprend tout. Ce sont des instants qui appartiennent au quotidien, tels que chacun peut les vivre, des rêves et des aspirations de jeunesse, perdus et contrariés par la vie. Ces moments-clés de l’existence des personnages où des destins se forgent, sont décrits d’une façon remarquable par l’auteur.

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Pas de chemin de retour…

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Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez
Editions du Seuil

Toujours se rappeler, « que la mémoire ne comporte pas de chemin de retour », comme l’écrit Gabriel Garcia Marquez dans Cent ans de solitude. Ceci dit son roman creuse un sillon sans pareil dans la mémoire du lecteur. Roman monde, roman historique dans le sens où il pourrait faire parti du trio de tête dans un siècle s’il ne devait rester que trois livres…

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Que la force soit avec nous !

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Long week-end – Joyce Maynard – Editions Philippe Rey

Allez…je me lance ! Autant lire est un bonheur tous les jours renouvelé par tant de précieuses lectures, pour ma part très variées, autant écrire… oups ! Et pourtant l’exercice me tient à coeur. Joli moment que ce Long week-end de Joyce Maynard. Une parenthèse qui met du baume au coeur et ravive notre envie de croire envers et contre tout à notre étoile, aussi infime soit-elle.

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Sa légitimité d’homme, tout se délitait…

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L’année de l’éclipse – Philippe de la Grenadière
Editions Sabine Wiespieser

« Il ne comprenait plus le monde, ne l’aimait plus. Ou plutôt c’est ce qui le minait, il ne s’aimait plus. Tout ce qui l’avait animé jusque-là, et comme sexué, le goût, la passion qu’il avait nourri pour la vie, et qui en retour l’avaient constitué en tant qu’être vivant, lui avaient donné cette place qu’il avait longtemps penser occuper ici-bas, bref, sa légitimité d’homme, tout se délitait, partait en lambeaux. »

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