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Maison d'écrivains (le Blog)

Ce sont mes amours que le vent emporte ?

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Rien
Emmanuel Venet – Editions Verdier

Après ma première lecture de « Rien », réalisant que comme le narrateur, le héros, le meilleur ami du narrateur quoi qu’il s’en défende, et tous les autres personnages du roman, réalisant donc que comme eux j’avais raté et ma vie amoureuse et ma vie professionnelle, ma vie tout court donc, je me suis demandée si la meilleure manière de rater ma mort serait de l’attendre ou de la provoquer…

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Le bonheur est dans le RER….

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Le liseur de 6h27
Jean-Paul Didierlaurent – Editions Au Diable Vauvert

Auteur de nouvelles, Jean-Paul Didierlaurent nous enchante avec son premier roman, un conte de fées moderne, mettant en scène « les invisibles », ces gens que l’on ne voit pas, qui ne comptent pas, que l’on ne remarque pas, prisonniers d’une vie monotone, étriquée, fade et sans avenir, engendrée par une société qui n’existe que pour le paraître.

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Ta mère cherchait son assassin…

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Chevrotine
Eric Fottorino – Editions Gallimard

Chevrotine… C’est le nom que l’on donne à des munitions utilisées dans des fusils de chasse à âme lisse pour augmenter la probabilité de toucher une cible en mouvement. Chevrotine… C’est une lettre ouverte. Le roman d’un amour meurtrier. Car Alcide a tué sa femme Laura ; il y a crime oui, mais pas de suspense ; plutôt une tentative de rédemption par les mots.

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Le temps et la distance…

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Garden of love
Marcus Malte – Editions Zulma

«Le temps et la distance. Le vent qui chasse. Les eaux qui emportent. La vie. J’ai pensé : même les pires cauchemars s’affranchissent et cessent de nous hanter et meurent de leur belle mort.» Pas sûr, à lire Marcus Malte. Que ce soit dans Les Harmoniques ou Tamara, suite et fin, ou celui-là qui les précède Garden of love, l’auteur installe des atmosphères naturellement brutales.

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Retenir l’inflexibilité sauvage…

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Jane Eyre
Charlotte Brontë – Editions La Pléiade

C’est intimidant d’écrire sur un roman qui a été tout à un moment de sa vie, et l’a traversée pour ne plus la quitter. Un roman qui serait ce qu’Alice va chercher en tombant dans son puits, et nous dit tellement qui on est, qui on reste. Une orpheline qui a rencontré le malheur bien tôt. Une jeune femme ardente fidèle à son désir d’une joie possible. De Jane Eyre, les décennies passant, on retient l’inflexibilité presque sauvage, on retient l’amitié pour Helen Burns et l’amour pour monsieur de Rochester.

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