Que faire de cette violence ?
Jérôme Ferrari en deux titres
Où j’ai laissé mon âme – Editions Actes Sud
Un dieu un animal – Editions Actes Sud
D’abord il faut citer Jérôme Ferrari : « si on était certain de ne jamais rencontrer aucun lecteur, il deviendrait impossible d’écrire.»
Jérôme Ferrari semble habité par la violence. La violence physique, morale, psychique. La violence sous toutes ses formes est indissociable de l’essence même de l’homme. C’est un thème central dans son œuvre.
Lire la suiteUn récit bref, d’éternité…
Pierre Michon en deux titres
Vies minuscules– Editions Gallimard
La grande Beune– Editions Verdier
Je suis tombée dans l’ivresse Pierre Michon car il s’agit bien d’une ivresse que de le lire. Les Vies Minuscules, dont l’auteur a pu déplorer qu’à leur parution en 1984 il ne s’en soit vendu que mille neuf cent exemplaires, sont maintenant entrées au Panthéon de la Littérature aux côtés de Madame Bovary. Pareil pour Les Onze, un de ses textes plus récents.
Lire la suiteIl y a un an, il entrait en lice pour le Goncourt…
D’abord il faut citer Jérôme Ferrari : « si on était certain de ne jamais rencontrer aucun lecteur, il deviendrait impossible d’écrire.»
Jérôme Ferrari semble habité par la violence. La violence physique, morale, psychique. La violence sous toutes ses formes est indissociable de l’essence même de l’homme. C’est un thème central dans son oeuvre. Tout aussi présente, la recherche de nature mystique qui transcende cette violence pour y trouver une possibilité d’amour. Mais en l’absence d’un au-delà espéré et d’un amour possible, que faire de cette violence ?
Jérôme Ferrari s’interroge, il nous interroge sur le mal, sur la fascination de l’homme pour le mal, sur la fascination pour l’ennemi intérieur ou identifié et aussi sur le passé, la persistance du passé, sorte d’éternité inscrite dans le présent.
Jérôme Ferrari en deux titres
Où j’ai laissé mon âme – Editions Actes Sud
La nuit Algérienne – Editions Actes Sud
Aux gens qui ne connaissent que le jour…
Jean-Paul Mari en deux titres
La nuit algérienne– Nil Editions
Sans blessure apparente– Editions Robert Laffont
Lire Jean-Paul Mari c’est vouloir mieux le connaître. J’ai d’abord lu La Nuit Algérienne. Une enfance en pleine guerre d’Algérie lui a fait vivre la mort à l’âge de l’innocence, avec un père et un grand-père assassinés alors qu’il a tout juste douze ans.
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