A livre ouvert avec Elie Maure

Racontez-nous où commence un livre

Par une phrase toujours et une idée monstrueuse.

Avez-vous des rituels d’écriture ? Pouvez-vous nous dire ce temps suspendu de « quand on écrit »

Le matin, devant une fenêtre avec vue sur un arbre, sans l’arbre, ce n’est pas possible. Le temps n’est pas suspendu, il devient concentré, il dévore tout.

Quand vous lisez, vous êtes où, vous êtes qui ? Que se passe-t-il alors ?

J’essaie de lire dans la main de celui ou celle qui écrit pour apprendre aussi du comment.

Si vous deviez être une phrase quelle serait-elle ?

Comme l’écrit Pamuk : « L’art du roman repose sur le talent de raconter notre histoire comme si elle avait été vécue par d’autres, et l’histoire des autres comme si nous l’avions vécue »

Racontez-nous votre Il était une fois… une maison d’écrivains

Prisonnière de l’hiver et sous le joug d’un confinent dans mon pays, respirer, voir et marcher à nouveau pleinement.

Aux mots nature et horizon, à celui de Lot ou Occitanie, par quels mots répondez-vous ?

La mousse sur l’empreinte des petites mains qui ont élevé les murets, les feuilles de chêne qui éclatent au printemps, le soleil qui s’éclipse avant de mourir pour de vrai, caché par la hauteur du Causse.

Vous ferez quoi Elie Maure quand vous serez grande ?

Contempler.