La vitesse des arbres immobiles… (suite 3)
Mis en ligne par Laure le 22 07 17
Shmuel T. Meyer
lors de sa résidence d’écriture ce printemps à la maison De Pure Fiction
Tentation du malheur partagé. Je crois que ceux qui votent Front National ne cherchent pas le « meilleur à venir pour eux-mêmes ou pour les leurs » mais le malheur partagé pour tous les autres. Je vis dans un monde où l’esprit s’incline devant la bêtise brodée d’or (d’après W. Shakespeare – Timon d’Athènes VI-3) De combien de peau faudra-il envelopper ma douleur soudaine. L’emmailloter de coton, de laine, de lin, de bois, de fer, de béton ? Ma tristesse qui garrotte aussi surement qu’un habile bourreau. Qui me mord à la gorge en serrant des mâchoires. Épuise en sang et en caillots ce que je ne pleure plus.
Autres Articles
William Faulkner
La littérature ne sert pas à mieux voir. Elle sert seulement à mieux mesurer l’épaisseur de l’ombreFederico Fellini
Il n’est pas nécessaire que les choses qu’on montre soient authentiques. Ce qui doit être authentique, c’est l’émotionVirginia Woolf
L'autre côté de l'esprit nous apparaît maintenant - le côté obscur, qui se révèle dans la solitude, pas le côté clair qui se montre en sociétéPierre Drachline
Qui ne connaît pas l’ivresse littéraire, ignore qu’il est possible de bondir hors de soi.Erri De Luca
A travers les pages on voit dehors... L’enceinte des livres, petite comme le panier d’une montgolfière, ouvre sur tout.Octavio Paz
Contre le silence et le vacarme, j'invente la Parole, liberté qui s'invente elle-même et m'invente, chaque jour.Paul Valéry
Un regard sur la mer est un regard sur le possible.Jankélévitch
On peut vivre sans art, sans musique et sans philosophie mais mal.Jean Giono
Il y a des choses qui sont ininventables ou qui paraissent être ininventables, ce sont précisément celles-là qu’il faut inventerMarcelle Delpastre
Tu feras sortir de l’ombre chaque chose elle-même, comme jadis jamais elle ne l’avait étéMarguerite Yourcenar
Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été des livresVictor Hugo
L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement. l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir.Emile Zola
Vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous dirai, moi je viens vivre tout hautPaul Valéry
Celui même qui veut écrire son rêve se doit d'être infiniment éveillé.Annie Ernaux
La mémoire ne s’arrête jamais. Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l’histoire.Henry de Montherlant
Il n’y a que les romanciers qui se préoccupent de bannir l’invraisemblable de leurs livres. La vie n’a pas ces scrupules.Clarice Lispector
Je suis entrée dans une librairie qui m’a parue être le monde où j’aimerais habiterGeorge Eliot
Être poète, c’est avoir une âme dans laquelle le savoir se mue instantanément en sentiment, et où le sentiment renvoie des éclairs comme s’il était un nouvel organe de connaissance.Pierre Assouline
Un chef d’oeuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.Henry James
Isabelle avait une certaine hauteur d'imagination, qui lui rendait bien des services, et lui jouait aussi plus d'un tour. Elle passait le meilleur de son temps à rêver de beauté, de courage et magnanimité. Elle gardait l'espoir infaillible de ne jamais faillir.William Faulkner
Le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé.Jaume Cabré
Plus que les choses, ce qui est important c'est l'espoir que l'on projette sur elles. C'est ce qui nous rend humains."Hélène Cixous
Lire et vivre sont des synonymes. Lire c’est écrire, c’est le premier temps de l’écritureSénèque
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons ; c’est parce que nous n’osons qu’elles sont difficiles.Annie Ernaux
La littérature n’est pas la vie, elle est ou devrait être l’éclaircissement de l’opacité de la vie.Charlotte Brontë
La préférence passionnée pour le merveilleux, l’étonnant et le sauvage, l’étrange, le stupéfiant et le déchirantLe Monde en culture
- « Jamais sans mon ennemi ? » : suivez la leçon inaugurale de Tristan Garcia, en direct du 36ᵉ Forum philo « Le Monde » Le Mans
- « Manifestes du surréalisme », d’André Breton : le surréalisme ou la vie même
- Les éditions L’Harmattan déchirées par un conflit familial
- La mort de la journaliste et romancière Claire Gallois
- « Un beau masque prend l’air », de Suzanne Doppelt, et « Poèmes paniques », de Sophie Loizeau : le feuilleton littéraire de Tiphaine Samoyault