Le non dit pour crier ce qui étouffe…
Mis en ligne par Laurence le 16 01 14

Jean-luc Seigle en deux titres
En vieillissant les hommes pleurent – Editions Flammarion
La nuit dépeuplée – Editions Flammarion
D’abord il y a ces mots En vieillissant les hommes pleurent qui nous presse de lire la suite. Un roman où évoquant la guerre l’auteur parle d’un « nœud qui étranglait sa mémoire. » Premier coup de foudre littéraire, avant de sortir ébouriffée de La nuit dépeuplée. Premier roman de l’auteur, aujourd’hui épuisé en librairie. On voudrait le partager, on n’ose le prêter tant sans ce livre notre bibliothèque ne serait plus la même. Je suis une inconditionnelle, j’aime tout, le rythme, la souplesse pour dire l’horreur, une vibration dans l’amour, le non dit pour crier ce qui étouffe.
Autres Articles

Erri De Luca
A travers les pages on voit dehors... L’enceinte des livres, petite comme le panier d’une montgolfière, ouvre sur tout.
Henry de Montherlant
Il n’y a que les romanciers qui se préoccupent de bannir l’invraisemblable de leurs livres. La vie n’a pas ces scrupules.Marcelle Delpastre
Tu feras sortir de l’ombre chaque chose elle-même, comme jadis jamais elle ne l’avait été
Pierre Assouline
Un chef d’oeuvre, cette rareté en tout art qui nous explique ce qui nous arrive mieux que nous ne saurions le faire.
Jaume Cabré
Plus que les choses, ce qui est important c'est l'espoir que l'on projette sur elles. C'est ce qui nous rend humains."
George Eliot
Être poète, c’est avoir une âme dans laquelle le savoir se mue instantanément en sentiment, et où le sentiment renvoie des éclairs comme s’il était un nouvel organe de connaissance.
Paul Valéry
Un regard sur la mer est un regard sur le possible.Clarice Lispector
Je suis entrée dans une librairie qui m’a parue être le monde où j’aimerais habiter
Charlotte Brontë
La préférence passionnée pour le merveilleux, l’étonnant et le sauvage, l’étrange, le stupéfiant et le déchirant
Emile Zola
Vous me demandez ce que je viens faire en ce monde, moi artiste, je vous dirai, moi je viens vivre tout haut
William Faulkner
La littérature ne sert pas à mieux voir. Elle sert seulement à mieux mesurer l’épaisseur de l’ombre
Henry James
Isabelle avait une certaine hauteur d'imagination, qui lui rendait bien des services, et lui jouait aussi plus d'un tour. Elle passait le meilleur de son temps à rêver de beauté, de courage et magnanimité. Elle gardait l'espoir infaillible de ne jamais faillir.
Marguerite Yourcenar
Le véritable lieu de naissance est celui où l’on a porté pour la première fois un coup d’oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été des livres
Octavio Paz
Contre le silence et le vacarme, j'invente la Parole, liberté qui s'invente elle-même et m'invente, chaque jour.Annie Ernaux
La mémoire ne s’arrête jamais. Elle apparie les morts aux vivants, les êtres réels aux imaginaires, le rêve à l’histoire.
Sénèque
Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons ; c’est parce que nous n’osons qu’elles sont difficiles.
Pierre Drachline
Qui ne connaît pas l’ivresse littéraire, ignore qu’il est possible de bondir hors de soi.
Annie Ernaux
La littérature n’est pas la vie, elle est ou devrait être l’éclaircissement de l’opacité de la vie.
Victor Hugo
L’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement. l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir.
Jankélévitch
On peut vivre sans art, sans musique et sans philosophie mais mal.
Hélène Cixous
Lire et vivre sont des synonymes. Lire c’est écrire, c’est le premier temps de l’écriture
Virginia Woolf
L'autre côté de l'esprit nous apparaît maintenant - le côté obscur, qui se révèle dans la solitude, pas le côté clair qui se montre en société
Federico Fellini
Il n’est pas nécessaire que les choses qu’on montre soient authentiques. Ce qui doit être authentique, c’est l’émotion
Jean Giono
Il y a des choses qui sont ininventables ou qui paraissent être ininventables, ce sont précisément celles-là qu’il faut inventer
Paul Valéry
Celui même qui veut écrire son rêve se doit d'être infiniment éveillé.
William Faulkner
Le passé n’est jamais mort. Il n’est même pas passé.
Le Monde en culture
- Sur les traces de l’écrivain américain James Baldwin à Istanbul, la ville qui lui a sauvé la vie
- Notre sélection de livres cette semaine : « L’Iguane », le « Journal », de Lars Noren, « Dans une autre vie »…
- Marie-Aude Murail : « Il n’y aura pas le livre de trop »
- Et Corto Maltese révolutionna la bande dessinée
- « La Patiente du jeudi », de Nathalie Zajde : un dibbouk à la place de l’inconscient