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Maison d'écrivains (le Blog)

Du partage de l’espace sauvage…

Du partage de l’espace sauvage…

Thomas Coppey
lors de sa résidence à la maison De Pure Fiction

Oui, vous direz d’abord, les chevreuils sont des animaux merveilleux au regard innocent, j’en ai vu un hier et un très jeune ce matin et j’espère en voir chaque jour parce que je ne me remets pas du spectacle. Seulement, si vous entamez le cycle western proposé par la cinémathèque hyper locale, vous ne tarderez pas à reconsidérer vos idées sur le partage de l’espace sauvage. Le sud ouest vous paraîtra bien assez à l’ouest pour refuser de céder aux objurgations de la Roslyn des Désaxés, qui vous demande de ne pas tirer sur le gracile animal alors que depuis peu, mais c’est net et sans appel, les questions du mal et de l’injustice vous semblent de la gymnastique pour juriste philosophe. Vous vous mettez à guetter. Mais en fait de chevreuils, vous apercevez les mésanges et les randonneurs. Un matin vous leur donnez du pain.