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Maison d'écrivains (le Blog)

A livre ouvert avec Alain Monnier

A livre ouvert avec Alain Monnier

Livre après livre, Alain Monnier poursuit son étude des humains et leur propension naturelle à l’absurde. L’auteur a séjourné à la maison De Pure Fiction y travaillant A votre santé, monsieur Parpot! qui paraît en mai aux éditions Flammarion, nous donnant ainsi des nouvelles attendues de son double romanesque Signé Parpot, Un amour de Parpot, Parpot le Bienheureux réédités en un seul opuscule chez J’ai Lu.

 

Racontez-nous où commence un livre

Une interrogation, le besoin de savoir ce que je pense, une préoccupation qui sans cesse revient dans mes pensées… et une allumette pour mettre le feu (une lettre, une phrase entendue, un tic de langage, une situation insolite…). La réponse prend la forme d’une histoire car j’ai toujours eu besoin d’exemples concrets ou de mises en scène pour saisir les choses qui m’échappent.

Avez-vous des rituels d’écriture ? Pouvez-vous nous dire ce temps suspendu de quand on écrit

Un lieu précis et une musique qui passe en boucle. La musique est différente d’un livre à l’autre. Le lieu aussi, parfois.

Quand vous lisez, vous êtes où, vous êtes qui ? Que se passe-t-il alors ?

Je suis au fort Bastiani avec le lieutenant Drogo, au Ritz avec Solal, sur le France avec Ravel, au Château avec l’Arpenteur…

Si vous deviez être une phrase quelle serait-elle ?chateau2

 « Mine de rien… »

Racontez-nous votre Il était une fois… une maison d’écrivains

Il m’arrive de faire ce rêve étrange où j’écris le livre idéal, parfait, évident. Durant mon rêve, je me dis qu’il faut que je me réveille pour prendre des notes, ne rien oublier de cet opus si abouti, mais je ne m’y résous pas. Au réveil, je ne me rappelle rien de ce merveilleux livre. Même pas la première phrase. La maison d’écrivain idéale serait celle qui offrirait une chambre où s’écrirait automatiquement sur les murs, le livre rêvé.

Aux mots nature et horizon, à celui de Lot ou Midi-Pyrénées, par quels mots répondez-vous ?

Le causse blanc qu’il faut labourer cent fois comme une feuille blanche pour une maigre récolte.

Vous ferez quoi Alain Monnier quand vous serez grand ?

Le livre de mes rêves !