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Maison d'écrivains (le Blog)

Ce qui s’enfuit, ce qui demeure…

Ce qui s’enfuit, ce qui demeure…

Pierrette Fleutiaux en deux titres
Des phrases courtes, ma chérie – Editions  Actes Sud
Les Amants imparfaits – Editions Gallimard

Pierrette Fleutiaux est habitée par le thème du temps. Le titre même de son Nous sommes éternels nous plonge dans la complexe relation que nous entretenons avec lui et dont souvent nous prenons conscience en pointillé. Il y a eu le livre sur la mère devenue l’ombre d’elle-même et déformée par la vieillesse, il y a plus récemment celui d’une femme toute à cette relation si singulière avec sa petite-fille. Une relation marquée du sceau des années et cette fragilité, la mort annoncée qui en fait la saveur; la croire immortelle en la sachant mortelle. Amour d’une mère, d’une amie, pour un homme, ou pour une petite enfant, il s’agit toujours d’amour. Car parlant du temps, Pierrette Fleutiaux écrit aussi «l’amour, un état du corps, peu importe l’objet.»