Un danger qui serait doux…
Pas d’orchidées pour miss Blandish
James Hadley Chase – Editions Série Noire
Miss Blandish traverse le temps. On ouvre ce livre de la Série Noire, sans en savoir rien d’autre que son titre assez fameux pour vous donner l’impression de l’avoir déjà lu. Au moins d’en connaître l’histoire. Que neni.
Lire la suiteUn bonbon à vous donner des acidités…
David Golder – Irène Némirovsky
Editions Grasset (Les Cahiers Rouges)
Fixer jusqu’à la mort un horizon inaltérable», c’est toute l’histoire de David Golder. L’individu est sans scrupule. Tout ce qu’il touche, il l’avilit. Vil, il l’estcependant un peu moins que ceux qui l’entourent, qu’il n’aura jamais pu aimer. Une femme dépravée et pitoyable, un associé déloyal et couard, un ami d’humeur à la fois rassise et rance.
Lire la suiteL’évidente solitude
Partir, Calcutta – Dominique Sigaud – Editions Verdier
C’est une première, souligner ce que l’on lit, dès le dos de couverture du livre, le besoin de marquer ce qui nous marque : «Non pas fixer mais soulever, maintenir la suspension, ne pas décrire mais écrire.»
Une femme s’en va. Vers des palais à l’abandon. Elle est en Inde, elle est chez elle, à l’intérieur de soi, où le temps se dilate. Il pourrait l’écarteler, il va la rassembler.
Lire la suiteA livre ouvert avec Angélique Villeneuve
Angélique Villeneuve viendra en juin à la maison De Pure Fiction pour son sixième roman. Le cinquième, Les Fleurs d’hiver vient de sortir aux éditions Phébus. Avec cette auteure on est dans la littérature avec un grand L, il suffit de lire ses précédents livres Un territoire et Grand Paradis.
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Belle, de jour et nuit…
Les nuits mélangées – Léa Lescure – Editions Kero
Aucune aménité, aucun jugement non plus chez Léa Lescure envers son personnage, Manon, qui nous raconte ses nuits mélangées. Troquant son prénom de baptême pour celui, selon elle plus suggestif, d’Irina, la jeune femme se prête sans se donner à qui la paye. A qui la souhaite assez pour qu’elle se glisse dans le désir d’autrui, loin, très loin du sien. «Manon se résolut pour son confort à accueillir une vague de mélancolie portant abstraitement sur le genre humain.»
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